L’Indonésie a été le théâtre d’une belle leçon de résilience et de foi. À l’occasion du prestigieux concours international de récital du Coran pour non-voyants, Serigne Ousmane, un jeune Sénégalais, a captivé l’auditoire et les juges pour décrocher la deuxièmeplace. Ils étaient pourtant plus de 60, venus des quatre coins de la planète (38 pays), à concourir pour ce titre.
Derrière cette victoire, il y a l’œil avisé d’Al Badri, qui avait su détecter et mettre en lumière ce talent pur sur les plateformes sociales. Mais il y a surtout le travail, la persévérance et la foi inébranlable d’un jeune homme qui a fait de la Parole divine son guide. Sa performance va bien au-delà d’une simple compétition ; elle est un puissant symbole d’inclusion et démontre que la véritable « vision » est celle du cœur et de l’esprit.
Cette réussite inscrit une nouvelle fois le Sénégal sur la carte mondiale de l’excellence coranique. Elle rappelle que les écoles et les maîtres du pays forment non seulement des mémoires vivantes du Livre saint, mais aussi des ambassadeurs capables de briller, sans aucune limite, sur la plus grande des scènes.
